Utilisé depuis des millénaires en médecine ayurvédique pour réguler les désordres digestifs, le curcuma protège les parois de l’estomac contre les irritations en dopant la production de mucus, ce qui favorise également le transit.
Le curcuma est une épice très en vogue ces dernières années, et ce n’est pas spécialement pour sa douce saveur chaude ou pour ses propriétés colorantes donnant une couleur jaune, mais surtout pour ses effets sur la santé.
Dans ce numéro de Bien-être, vous allez découvrir pourquoi vous devez consommer du curcuma et comment l’utiliser au mieux pour votre bien-être !
Le curcuma, également appelé safran d’Inde est connu pour sa belle couleur jaune intense. On lui reconnaît beaucoup de bienfaits sur la santé : il assaisonne de nombreux plats et est l’un des aliments les plus sains : antioxydant, antiseptique, anti-inflammatoire, il peut prévenir le cancer et soulager les douleurs articulaires.
Vous pouvez utiliser le curcuma à la place de certains anti-inflammatoires aux effets secondaires et qui sont néfastes pour votre organisme. L’Inde et la Malaisie sont les principaux producteurs de cette racine dont on consomme les rhizomes.
Il existe différents types de curcuma : Curcuma longa, Curcuma brog, Curcuma domestica, Curcuma ochrorhiza, Curcuma soloensis, Curcuma tinctoria, etc. Vous en trouverez aujourd’hui facilement et notamment dans les épiceries bio.
Des propriétés anti-inflammatoires
Consommez du curcuma vous aidera à éviter d’avaler trop de médicaments et aussi des anti-inflammatoires aux effets secondaires. « Des milliers d’études ont été publiées à son sujet depuis dix ans. Ses pigments poly-phénoliques, appelés curcuminoïdes, ont révélé des propriétés anti-inflammatoires et anti oxydantes de premier plan », explique le docteur Franck Gigon, spécialiste des plantes médicinales.
Un anti-cancer
La curcumine que contient le curcuma lui procure de nombreux pouvoirs. C’est étonnant de noter nombreuses vertus en une seule plante. Pour être plus précis, c’est la curcumine (le pigment jaune orangé) qui présente toutes ces vertus. Le curcuma dispose des facultés à prévenir et à lutter naturellement contre les cancers. Des chercheurs ont prouvé en 2011 que la curcumine pouvait stopper un type mortel de cancer du cerveau appelé glioblasthone.
La curcumine ne s’attaque qu’aux cellules cancéreuses, sans endommager les autres. La curcumine empêche également le cancer du sein de se déplacer inhibe la croissance des cellules cancéreuses du pancréas, favorise la mort des cellules cancéreuses du cancer du poumon, atténue les inflammations liées au cancer, aide votre corps à détruire les cellules mutantes, empêche le développement des vaisseaux sanguins qui nourrissent la tumeur.
Curcuma : Excellent pour soigner les problèmes de peau
Vous souffrez d’eczéma ? De psoriasis ? Le curcuma peut vous aider. Mélangez une cuillère à café de curcuma en poudre avec un peu d’eau afin de former une pâte homogène. Appliquez le mélange sur les zones atteintes, attendez dix à quinze minutes puis retirer et rincer.
Quel curcuma faut-il consommer ?
Le meilleur curcuma ne doit contenir ni additif, ni excipient, ni conservateur. Le curry contient également de la curcumine, mais beaucoup moins que le curcuma. Portez donc votre choix sur le curcuma. Il est inutile de consommer le curcuma en grande quantité car il peut devenir irritant, provoquer des nausées. Il pourrait toutefois avoir une interaction avec certains médicaments et pourrait accroitre l’effet d’anticoagulants ou de traitement antidiabétiques.
Le curcuma est à consommer avec prudence en cas de troubles de la vésicule biliaire. Même s’il aide à réguler la production de bile, en cas d’obstruction des voies biliaires (calculs par exemple), la prise de curcuma pourrait aggraver le problème.
Il est souvent déconseillé, toujours par principe de précaution, de trop consommer de curcuma pour les femmes enceintes et qui allaitent.
Le curcuma est vraiment une épice à la hauteur de sa réputation : l’épice de longue vie ! Et ce n’est qu’un début, les études, toujours plus nombreuses, continuent d’être menées en laboratoire, approuvant de plus en plus ce que la médecine traditionnelle enseigne.