Le gouvernement burkinabè et la société russe Rosatom sont sur le point de finaliser un accord pour la construction d’une centrale nucléaire au Burkina Faso. Ce partenariat stratégique entre le pays des hommes intègres et Rosatom montre l’ambition croissante de la Russie de renforcer sa présence et son influence en Afrique.
Le ministre burkinabè de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, a annoncé que son pays envisageait de collaborer avec la Russie dans le domaine nucléaire. Cette collaboration donnera naissance à la construction d’une centrale nucléaire qui constituerait un pas décisif vers la réduction du déficit énergétique et le soutien du développement socio-économique du Burkina Faso.
La construction de cette centrale nucléaire au Burkina Faso découle d’un protocole d’accord signé entre la Russie et les autorités burkinabè en octobre 2023. Le protocole d’accord a marqué le début d’une coopération visant à établir une installation nucléaire dans le pays ouest-africain.
Elle s’inscrit dans le cadre des efforts continus de Rosatom pour pénétrer le marché africain, ayant déjà établi des relations avec plusieurs pays du continent, dont le Mali, le Zimbabwe, le Burundi et le Nigeria.
Le Nigeria, membre potentiel du groupe BRICS, travaille également en étroite collaboration avec la Russie sur des projets nucléaires. Cela démontre l’engagement mutuel des deux pays à renforcer leur coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire.
La Tanzanie a d’ailleurs manifesté son intérêt pour la technologie nucléaire russe afin de soutenir son développement économique, tandis que l’Égypte a commencé la construction de la quatrième tranche de sa centrale nucléaire de Dabaa en partenariat avec la Russie.
Cet engagement du Burkina Faso envers l’énergie nucléaire illustre la tendance croissante des pays africains à explorer cette voie pour répondre à leurs besoins énergétiques croissants et soutenir leur développement économique.