Avant la clôture de l’année 2023, Charles Komar & Sons, prévoit d’injecter 25 millions de dollars, pour la création d’une usine de fabrication de vêtements à la PIA (Plateforme Industrielle d’Adétikopé). L’entreprise américaine de textile a pour objectif de démarrer sa production de vêtements au Togo.
Charles Komar & Sons à travers sa branche sri-lankaise Star Garments Group (SGG), spécialisée dans la fabrication de vêtements, envisage d’investir d’ici la fin de l’année 25 millions de dollars pour implanter une usine de fabrication de vêtements à la PIA. Cette usine sera au sein de la Plateforme Industrielle d’Adetikopé (PIA) construite et exploitée par ARISE IIP sur une superficie d’environ 3,7 hectares.
Pour pouvoir mobiliser cette enveloppe, SGG a fait recours à un prêt de la Société Financière Internationale (SFI ou IFC en anglais). Ce dossier de demande de prêt doit pour l’instant encore être approuvé par le conseil d’administration de l’institution IFC.
S’il obtient une approbation, les fonds seront décaissés en deux tranches égales. La première tranche sera décaissée sur fonds propres de la SFI (IFC) et la deuxième tranche à travers un guichet de développement international du secteur privé, (IDA PSW).
Cette usine de fabrication de vêtements à la PIA créera approximativement 2 000 emplois selon le dossier de l’institution. L’usine se chargera principalement des travaux de couture de la coupe des patrons à la finition (cut-make-trim, CMT) des vêtements.
L’objectif de cette initiative est d’augmenter la production de vêtements prêt-à-porter. Ces vêtements sont entre autres des vêtements pour enfants, des chemisiers et des robes. Les vêtements fabriqués pourront ainsi être exportés à l’international.
« L’usine de Star Garments Group devrait avoir divers effets positifs à l’échelle de l’économie, notamment une valeur ajoutée nationale et régionale, résultant de l’augmentation des exportations grâce à l’expansion des opérations du CMT et la création directe de 2 000 emplois formels dans le secteur manufacturier, principalement pour les femmes, et d’un plus grand nombre d’emplois indirects », a expliqué l’institution basée à Washington.