La championne nationale nigériane du 100 mètres, Favour Ofili, ne participera pas aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
Selon des rapports, une erreur administrative de la fédération nigériane d’athlétisme empêchera Favour Ofili de participer aux JO Paris 2024. «C’est avec grand regret que je viens d’apprendre que je ne participerai pas au 100 m aux Jeux Olympiques», peut-on lire dans une note de la championne nationale.
Cette nouvelle survient alors que les épreuves préliminaires du 100 mètres féminin des JO Paris 2024 sont sur le point de commencer. Favour Ofili, qui a remporté le titre national du Nigeria en juin 2024 avec un temps de 11,06 secondes et possède un record personnel de 10,93 secondes, aurait pourtant eu des chances de se qualifier pour la finale olympique.
Selon le service de presse olympique, Favour Ofili avait déjà manqué les Jeux de Tokyo en raison du non-respect par le Nigeria des exigences minimales de contrôle antidopage pour certains de ses athlètes, exigées par l’unité d’intégrité de l’athlétisme. Aujourd’hui, la fédération a de nouveau échoué, cette fois en oubliant d’inscrire la championne au 100 mètres. Diplômée de l’Université d’État de Louisiane (LSU), toujours inscrite aux épreuves du 200 mètres et du relais 4×100 mètres.
Le ministre des Sports du Nigeria, John Enoh, a réagi en déclarant qu’il avait été en contact avec des responsables de la fédération d’athlétisme du pays. Selon eux, Favour Ofili avait été incluse dans les formulaires d’inscription pour le 100 mètres, le 200 mètres et le relais 4×100 mètres, et ces formulaires avaient été transmis au Comité olympique nigérian pour soumission.
Cette situation n’intervient pas pour la première fois au Nigéria. Pour rappel, lors des championnats du monde de 2019, une erreur administrative a failli disqualifier les athlètes Divine Oduduru et Blessing Okagbare, qui n’ont été autorisées à courir qu’après un appel auprès de World Athletics. De même, la lanceuse de marteau Annette Echikunwoke a manqué les Jeux Olympiques de Tokyo en raison du problème de contrôle antidopage qui a coûté à Ofili cette fois-ci.