Fondée en 2025 par Njavwa Mutambo, la solution Caantin développe une technologie d’intelligence artificielle capable de gérer automatiquement l’ensemble du processus de recouvrement des créances, un domaine souvent jugé coûteux et inefficace.
La solution Caantin repose sur un réseau d’agents virtuels vocaux, SMS et WhatsApp, capables d’interagir avec les débiteurs en temps réel. Ces agents automatisés s’occupent de toutes les étapes : relance, négociation, proposition de plan de paiement et suivi.
Selon Njavwa Mutambo, cette approche permet de remplacer les agents humains par un système opérationnel 24 h/24 et 7 j/7, ce qui reduit considérablement les coûts. « Les centres d’appels traditionnels sont coûteux et peu évolutifs. Avec Caantin, l’IA prend le relais pour améliorer les performances et la cohérence des relances », explique t-il.
Résultat : la fintech affiche une hausse moyenne de 20 % des taux de recouvrement et une réduction des coûts opérationnels de près de 60 %. L’un des atouts majeurs de Caantin réside dans sa capacité à comprendre plusieurs langues africaines. Sa technologie peut gérer plus d’un million d’appels par jour, ce qui permet une couverture adaptée aux réalités locales.
Mais au-delà de la performance, Caantin ambitionne de rendre le recouvrement plus humain. Grâce à ses algorithmes, les relances sont personnalisées et respectueuses, pour améliorer la relation entre institutions financières et débiteurs.
Après avoir séduit les acteurs financiers en Zambie, l’entreprise prépare une expansion au Royaume-Uni et en Afrique du Sud dès le premier trimestre 2026. Elle souhaite également sceller des partenariats avec des fintech internationales pour renforcer son infrastructure et accélérer son développement.
