L’Afrique va recevoir 400 millions de doses du vaccin Johnson & Johnson. Commandé par l’Union Africaine, la première livraison devrait se faire au troisième trimestre de 2021.
Les bénéficiaires de ces doses du vaccin Johnson & Johnson seront les 55 pays membres de l’Union Africaine. Selon les termes d’un accord, la firme livrera une première vague de 220 millions de doses du vaccin. Les livraisons débuteront au troisième trimestre 2021. Les pays concernés pourront s’ils le jugent nécessaire commander 180 millions de doses complémentaires, pour un total de 400 millions.
« Nous nous sommes engagés à un accès équitable et international aux vaccins contre la Covid-19 », a indiqué Alex Gorsky, PDG de la firme américaine, dans un communiqué. En janvier, Johnson & Johnson avait annoncé l’efficacité de son vaccin. Ce dernier est un vaccin à « vecteur viral ». Contrairement, à ceux proposés par Pfizer et Moderna qui utilisent la technique innovante de l’ARN messager.
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Ces vaccins utilisent comme support un autre virus peu virulent. Celui-ci est transformé pour y ajouter des instructions génétiques d’une partie du virus responsable de la Covid-19. Le virus modifié pénètre dans les cellules des personnes vaccinées. De là, ils fabriquent alors une protéine typique du SARS-CoV-2, éduquant leur système immunitaire à le reconnaître.
Particularité du vaccin Johnson & Johnson
Les autres vaccins sur le marché requièrent plus qu’une injection pour leurs efficacités. Celui-ci fait ses preuves à une seule injection. En plus, on peut le stocker à des températures de réfrigérateur plutôt que de congélateurs. Cela facilitera sa conservation et sa distribution.
L’Afrique se trouve relativement être le « plus épargnée ». Le bilan fait état de 120 000 décès et près de 4,2 millions de personnes infectées sur le continent.
Rappelons que de son côté, le Togo a débuté le 10 mars 2021 sa campagne de vaccination avec le vaccin AstraZeneca. L’efficacité de ce dernier fait l’objet de sérieuses critiques. En effet, plusieurs effets secondaires ont été observées, poussant des pays comme l’Allemagne, les États-Unis, l’Afrique du Sud et la France à l’abandonner.