La couverture maladie universelle en Côte d’Ivoire, introduite il y a cinq ans, continue de susciter des discussions. Bien que l’objectif de cette initiative soit de garantir l’accès aux soins de santé pour tous les Ivoiriens, de nombreux citoyens restent sceptiques quant à son efficacité.
En Côte d’Ivoire, la couverture maladie universelle (CMU) fait polémique. Le 10 juin 2024, un centre mobile d’inscription pour la CMU a été installé à Abidjan, où de nombreux citoyens se sont enregistrés pour obtenir leur carte. Cette carte, censée couvrir 70 % des dépenses de santé pour un coût de 1,65 dollar, a pourtant rencontré plusieurs critiques.
Malgré plusieurs retours négatifs, les autorités ivoiriennes maintiennent un discours optimiste. « Nous sommes en train de réfléchir à la possibilité de rendre cette carte utilisable dans les établissements privés. Et en fin de compte, c’est une plateforme unique de couverture santé que nous aurons dans notre pays », a affirmé le Ministre de la Santé, Pierre Dimba. Selon lui, la couverture maladie universelle en Côte d’Ivoire deviendra l’assurance de base, et les autres assurances ne seront que complémentaires.
Depuis son lancement en 2019, la couverture maladie universelle a enregistré 13 millions de personnes. Cela représente environ 40 % de la population ivoirienne. Ce chiffre, bien qu’impressionnant, révèle également que la majorité des citoyens n’est pas encore inscrite à ce programme.
L’un des principaux défis reste l’intégration efficace de la CMU dans les infrastructures existantes. Pour résoudre ce problème, les autorités envisagent d’élargir l’utilisation de la carte aux établissements privés, ce qui pourrait améliorer l’accès aux soins pour de nombreux Ivoiriens.