Le CIO annonce un investissement de 2 millions de dollars conjointement avec Laureus pour promouvoir l’éducation des jeunes par le sport en Afrique et leur employabilité. Le programme s’appuie sur des organisations ayant choisi le sport comme vecteur de développement social.
Le Comité international olympique (CIO) et Laureus Sport for Good (Laureus), une organisation mondiale fondée par Nelson Mandela, prévoient de financer l’éducation des jeunes par le sport en Afrique. Chacune des deux organisations contribue à hauteur de 1 million de dollars pour ce programme qui s’étendra sur deux ans.
« Le Comité international olympique et Laureus ont annoncé une collaboration qui amènera chacune des deux organisations à investir 1 million USD dans un programme de deux ans visant à promouvoir l’éducation et l’employabilité des jeunes par le sport en Afrique », peut-on lire dans un communiqué publié le mercredi 24 avril 2024 par le CIO.
Les exécutants de ce programme seront des organisations locales, continentales et internationales qui utilisent déjà le sport pour faciliter l’accès à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour les jeunes. Les activités de ces organisations seront boostées par des financements afin qu’elles puissent profiter à un plus grand nombre.
Plus d’une trentaine d’entités recevront un appui financier dans le cadre de ce programme, dont le centre communautaire de Malaika, situé à Kalebuka dans le sud-est de la RDC. Depuis 2016, celle-ci propose, entre autres, des cours d’alphabétisation ainsi qu’un programme de formation professionnelle en d’électricité et mécanique, accessoirement aux disciplines sportives.
Pour une bonne mise en œuvre des activités, le programme connaîtra aussi l’intervention de plusieurs structures à titre consultatif. Sport Impact, le Conseil des sports de l’Union africaine, l’Association des Comités nationaux olympiques en Afrique, l’Agence française de développement, le Réseau du sport pour le changement social en Afrique et l’Organisation de coopération et de développement économiques apporteront notamment leur expertise.
Selon les statistiques, un quart des jeunes ne suit pas d’enseignement formel ni de formation et est sans emploi sur le continent. Cette initiative de promotion de l’éducation des jeunes par le sport en Afrique est salutaire dans la mesure où elle contribuera à renverser la tendance.