Une levée de fonds de 400 000 dollars par emprunt a été accordée à start-up kenyane Badili pour financer son projet de reconditionnement d’appareils électroniques.
Start-up kenyane Badili est spécialisée dans le re-commerce de téléphones portables. Elle a reçu 400 000 dollars par emprunt auprès de l’organisation française de développement Proparco pour soutenir son projet de reconditionnement de smartphones.
Fondée en 2021, Badili lutte contre les déchets électroniques et reconditionne des appareils usagés pour les réintroduire sur le marché. Start-up kenyane Badili opère au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Elle récupère des téléphones endommagés, les répare et les vend à des prix abordables.
Les smartphones remis à neuf sont disponibles sur des plateformes de commerce électronique et par le biais de partenaires commerciaux locaux. Ce modèle permet d’offrir aux consommateurs des appareils à un prix inférieur mais avec une bonne qualité.
Cette ligne de crédit de 400 000 dollars permettra à Badili d’améliorer l’accès aux smartphones et de soutenir sa progression. L’accompagnement vise également à favoriser la connectivité en Afrique et à réduire les déchets électroniques.
« Obtenir la validation et la confiance de Proparco est un formidable coup de pouce pour le moral de l’équipe qui construit une entreprise durable permettant aux Africains de posséder des smartphones pour une fraction du prix d’un neuf. Alors que nous entrons dans la phase de rentabilité et d’expansion dans d’autres régions d’Afrique, c’est un grand plaisir d’accueillir l’une des institutions de financement du développement les plus progressistes et solidaires au monde dans le cadre du parcours de Badili, qui représente un milliard de dollars », a exprimé Rishabh Lawania, fondateur et PDG de Badili.
Badili poursuit son développement en Afrique avec l’intention d’étendre ses activités dans d’autres régions du continent. La start-up entend ainsi offrir une alternative économique aux consommateurs et réduire l’impact environnemental des déchets électroniques.