La Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement de la Corée du Sud ont signé deux accords majeurs lors de la 7e Conférence ministérielle de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC) à Busan. Ces accords visent à promouvoir le développement de l’Afrique et à renforcer les liens entre les deux parties.
Le premier accord, d’une valeur de 28,6 millions de dollars, complète un investissement énergétique de 600 millions de dollars conclu en 2021 entre la Corée du Sud et plusieurs pays africains. Ce cadre vise à améliorer l’accès à l’énergie, à encourager la transformation agricole et à renforcer les capacités dans toute l’Afrique.
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) recevra ces fonds en trois versements, avec 4,6 millions de dollars en 2023, suivis de 24 millions de dollars en 2024 et 2025. Le Dr Akinwumi Adesina, président du Groupe de la BAD, et Kyungho Choo, vice-Premier ministre et ministre de l’Économie et des Finances de la Corée du Sud, ont signé l’accord initial pour ce financement que l’on peut qualifier d’historique.
Kyungho Choo a souligné l’engagement de la Corée du Sud à soutenir la croissance et le développement durables en Afrique, marquant ainsi sa volonté de devenir un partenaire essentiel pour les nations africaines. Le Dr Akinwumi Adesina a, quant à lui, salué la relation entre la Corée du Sud et l’Afrique, soulignant comment le pays était passé en une génération d’une nation dépendante de l’aide à un pays donateur. La Corée du Sud est donc un exemple inspirant pour de nombreux pays en développement.
Le deuxième accord, signé entre la Banque africaine de développement et Statistics Korea, vise à renforcer la coopération statistique et la capacité de production de données en Afrique. Un accord signé par Kevin Urama, économiste en chef et vice-président de la BAD, et Hyoung il Lee, commissaire de Statistics Korea.
Cet accord encouragera la sensibilisation aux statistiques et l’échange de nouvelles sources de données et de méthodologies, y compris l’utilisation des mégadonnées, dans le but d’améliorer la qualité des statistiques en Afrique.