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Mali : l’État parie sur le partage d’infrastructures télécoms entre opérateurs

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Au Mali, l’heure est à la collaboration. Face aux défis persistants de couverture réseau, les autorités veulent réorienter le secteur des télécommunications en misant sur le partage d’infrastructures entre opérateurs.

Le gouvernement malien mise sur le partage d’infrastructures entre opérateurs pour renforcer la couverture réseau. Une stratégie qui pourrait transformer durablement la connectivité, notamment dans les zones les plus mal desservies.

Pour y parvenir, l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP) lance un appel à manifestations d’intérêt pour recruter un cabinet d’expertise chargé d’examiner les modalités de mise en œuvre. Les candidats intéressés ont jusqu’au 9 juin 2025 pour soumettre leurs dossiers.

Dans son document officiel, l’AMRTP insiste sur l’importance stratégique de cette initiative. Il est question d’optimiser les investissements, de renforcer la concurrence tout en favorisant l’expansion des réseaux, en particulier dans les régions rurales souvent mises de côté. Le principe est simple : permettre à plusieurs opérateurs de partager des éléments d’infrastructure, qu’ils soient passifs, comme les pylônes, sites ou systèmes d’alimentation ou actifs, à l’instar des équipements de transmission ou des réseaux d’accès.

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Concrètement, cette approche vise à réduire les coûts d’implantation dans des zones jugées peu rentables. Par exemple, au lieu que chaque entreprise construise son propre réseau de pylônes, une infrastructure unique pourrait être utilisée par plusieurs acteurs. Ce qui permet un déploiement plus rapide, à moindre coût, avec à la clé une couverture plus étendue.

Mais cette volonté s’inscrit aussi dans un contexte plus large, marqué par une pression croissante pour élargir l’accès au numérique. En 2023, seuls 81 % des Maliens avaient accès aux réseaux 3G et 4G, selon l’Union internationale des télécommunications (UIT). Le taux de pénétration d’Internet, lui, plafonnait à 35,1 %, bien loin des 73,2 % enregistrés pour la téléphonie mobile.

Pour autant, la mise en œuvre du partage d’infrastructures entre opérateurs ne se fera pas du jour au lendemain. La sélection du cabinet d’étude n’est qu’une première étape. 

Magazine panafricain

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