Les travaux de réhabilitation du Chenal de Gbaga, initiés il y a neuf mois dans le cadre du programme de gestion du Littoral ouest-africain (WACA-Resip), connaissent une bonne avancée. À la fin mars 2025, le projet atteint un taux de réalisation de 52%.
Le projet de réhabilitation du Chenal de Gbaga est d’une importance capitale pour la région. Les travaux de réhabilitation lancés depuis neuf mois visent à restaurer la navigabilité du chenal et à réduire les risques d’inondations dans le but de soutenir le développement économique local.
Lancé sous l’égide du programme WACA-Resip, le projet de réhabilitation du Chenal de Gbaga a pour objectif de renforcer la navigation pour le transport de personnes et de marchandises entre le Togo et le Bénin. Ces travaux, actuellement supervisés par les autorités togolaises et réalisés par l’entreprise TC Marine ZILA Group, comprennent plusieurs étapes essentielles telles que le dragage, le faucardage et le reboisement.
Le coordinateur national du projet, Assimiou Adou Rahim Alimi, a confirmé que les travaux étaient à mi-parcours, avec un taux de progression de 52% à la fin mars 2025. Il a précisé que ce projet ne se contente pas de restaurer le chenal en tant qu’infrastructure, mais vise aussi à revitaliser l’écosystème local et à réduire les risques d’inondations fréquentes dans la zone.
La réhabilitation du Chenal de Gbaga est une avancée pour le transport maritime, mais elle est aussi porteuse de nombreux avantages pour les communautés riveraines. Selon les responsables du projet, la modernisation des équipements de dragage permet d’extraire efficacement les sédiments et de préserver l’équilibre écologique de l’environnement.
Les matériaux extraits, y compris les plantes aquatiques et le sable, sont également réutilisés à des fins écologiques et sociales. Les plantes aquatiques, transformées en compost, et le sable extrait, sont redistribués aux populations locales. Ce modèle de réutilisation des ressources offre un soutien concret aux communautés qui dépendent du chenal pour leurs activités économiques.
« Le Chenal de Gbaga était un poumon économique et social pour les communautés riveraines. Sa réhabilitation est stratégique pour redonner vie à cette zone », a précisé Assimiou Adou Rahim Alimi, coordinateur du projet. Il fait référence à l’importance historique et sociale de cet espace, qui autrefois permettait aux populations locales d’accéder à des opportunités commerciales vitales.
Le succès de la réhabilitation du Chenal de Gbaga pourrait modifier la dynamique économique de la région frontalière Togo-Bénin. Cette réhabilitation facilitera les échanges commerciaux entre les deux pays, tout en réduisant les risques environnementaux, comme les inondations récurrentes.