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Kenya : la danse traditionnelle devient un refuge pour les personnes réfugiées

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©️ africanews

Dans le camp de réfugiés de Kakuma, situé dans le nord du Kenya, la danse traditionnelle n’est pas qu’une expression culturelle. C’est un acte de survie pour des milliers d’enfants confrontés à la faim, à l’incertitude et à la précarité du quotidien. 

Le camp de réfugiés de Kakuma, situé au Kenya, abrite plus de 300 000 personnes qui fuient les violences en Afrique de l’Est, voit émerger chaque jour des scènes bouleversantes où la culture devient un rempart contre l’effondrement.

Sous un soleil brûlant, de jeunes réfugiés se rassemblent pour exécuter la danse acholi, un héritage transmis d’Ouganda et du Sud-Soudan. Certains sont nés à cet endroit, d’autres ont trouvé refuge à un très jeune âge. Pour eux, danser à Kakuma permet d’oublier temporairement la faim, de retarder les repas réduits par les coupes budgétaires et de maintenir un lien vital avec leurs racines.

Depuis 1992, Kakuma est un refuge pour des déplacés de la région. Mais la crise humanitaire s’aggrave. Les dernières réductions des financements internationaux ont diminué de moitié les rations alimentaires. Aujourd’hui, seuls 30 % des besoins nutritionnels des enfants sont couverts. Dans ce contexte, l’accès à des activités éducatives et culturelles devient un luxe.

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Soutenu par l’ONG suisse Terre des Hommes, ce centre propose des ateliers de danse traditionnelle avec des ressources de plus en plus limitées. « La culture, c’est un langage de paix. Elle permet aux enfants de se reconstruire, de s’ancrer dans leur histoire malgré l’exil », précise John Wani, travailleur social. 

Mais les moyens humains font défaut : « Il m’arrive de gérer jusqu’à 500 enfants seul. Alors on les fait entrer par petits groupes, toutes les 30 minutes », confie John Papa, agent communautaire. La demande est immense, mais l’encadrement reste précaire.

Pour Gladis Amwony, une réfugiée ougandaise de 20 ans, la danse traditionnelle à Kakuma incarne la mémoire de son enfance : « Même avant de fuir mon pays, je dansais. C’est ma façon de rester connectée à ce que je suis », exprime-t-elle.

Magazine panafricain

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