À Guangzhou, dans le sud de la Chine, des centaines d’Africains ont été expulsés de leurs hôtels et appartements. Dans le lot, on compte plusieurs hommes d’affaires.
Au moment où des autorités locales en Chine lancent une campagne de tests du coronavirus, de centaines d’Africains, dont des hommes d’Affaires, vivants dans le sud du pays ont été expulsés de leurs hôtels et appartements.
Les personnes expulsées ont déclaré être victimes de discrimination : « Ils nous accusent d’avoir le virus. Nous avons payé le loyer et juste après l’avoir récupéré, ils nous expulsent des maisons. Depuis la nuit dernière, nous dormons dans la rue », a déclaré Victor Tobenna, un étudiant nigérian à Guangzhou.
« Ils sont venus chez moi. Ils m’ont dit d’attendre 24 heures pour les résultats mais même après 24 heures, personne ne m’a contacté », a expliqué l’homme d’affaires congolais Lunde Okulunge Isidore.
À en croire les informations relayées par nos confrères de BBC, certains résidents ont été expulsés de leur appartement et d’autres forcés à se mettre en quarantaine sans connaître les résultats de leurs tests.
Mardi 7 avril 2020, les autorités chinoises ont nié les rumeurs selon lesquels le virus se répand au sein de la communauté africaine et que des zones de résidences des Africains étaient en confinement.
Il y a des inquiétudes en Chine concernant le nombre de cas importés de coronavirus. Les autorités craignent qu’ils n’occasionnent une deuxième épidémie. Depuis mars, Guangzhou exige la mise en quarantaine pour 14 jours des personnes qui arrivent de l’étranger.
Guangzhou est devenu au fil des années un hub pour les commerçants africains qui achètent et vendent des produits au continent. C’est la localité de la Chine qui accueille l’une des plus grandes communautés africaines dans le pays.
Source : bbc