L’entreprise nationale des industries électroniques (l’ENIE) s’invite dans le système éducatif algérien, afin de contribuer à sa numérisation. En collaboration avec le gouvernement, la structure s’engage à produire et distribuer deux millions de tablettes électroniques dans les écoles.
En Algérie, l’avenir de l’école se joue désormais aussi dans les usines. L’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) a dévoilé son ambition de produire deux millions de tablettes électroniques d’ici 2025, destinées à 8800 établissements éducatifs répartis sur le territoire.
L’annonce a été faite le 7 mai 2025, par Mohamed Abbes Bourassi, PDG de la structure, lors de la réouverture du showroom de l’entreprise à Alger. Plus qu’un outil technologique, la tablette devient en Algérie un vecteur d’innovation pédagogique. Le gouvernement envisage déjà d’équiper la moitié des écoles primaires du pays pour la rentrée prochaine.
Les autorités misent sur ces équipements pour améliorer l’expérience éducative. Le but est de simplifier la gestion administrative des écoles, faciliter l’accès aux contenus numériques pour les élèves, appuyer les enseignants dans leur pédagogie, et encourager la recherche et l’autonomie.
Ce projet illustre aussi une volonté de renforcer la souveraineté technologique du pays en s’appuyant sur l’industrie locale. En confiant la fabrication des appareils à l’ENIE, l’Algérie évite l’importation massive de matériel, tout en valorisant son savoir-faire national.
