Le veyi ou le haricot cuit est un plat riche en vitamines, consommé dans plusieurs pays en Afrique, particulièrement en Afrique subsaharienne. À Lomé, la structure de restauration Le Veyi de la Présidence s’est donné, depuis juin 2021, le défi de proposer des plats de haricots spéciaux aux consommateurs de ce plat local apprécié par plusieurs.
Basée à Tokoin, un quartier de Lomé, au nord-est du centre-ville, Le Veyi de la Présidence est une structure de restauration qui propose du veyi (Ndr : des haricots cuits), le pois bambara ou pois de terre (voandzou) et des boissons locales. Consommé simplement avec de l’huile et du gari (farine de manioc), des pattes alimentaires ou encore du pain, mais aussi de la viande de bœuf, des saucisses ou des bananes plantains, les prix des plats du restaurant Le Veyi de la Présidence varient entre 200 et 1500 francs CFA.
En partenariat avec des services de livraisons de la capitale togolaise, Le Veyi de la Présidence livre ses plats à partir 250 francs CFA partout à Lomé. Le promoteur, Dieudonné Atonon, est un jeune humoriste et entrepreneur togolais. Très dynamique, il se donne les moyens chaque jour de relever le défi de proposer des repas sur-mesure, à la commande et qui sortent de l’ordinaire.
Pour Dieudonné Atonon, évoluer dans la restauration n’a jamais été un plan de carrière. Il confie à la rédaction du magazine Ocean’s News : « Je n’ai jamais imaginé que je serai dans la restauration, mais étant à la recherche de l’indépendance, j’ai cherché les domaines non exploités, de manière classique, de la restauration. Vu que je suis moi-même un grand consommateur de veyi (haricots), je me suis dis qu’il serait mieux de donner plus de valeur à mon plat préféré ».
Pari osé, mais réussi ! Cinq mois après le lancement du restaurant, Le Veyi de la Présidence accueille chaque jour toute sorte de clients : artistes, humoristes, personnalités publiques, etc. qui s’arrachent ce plat local. Les locaux de la structure servent également de lieu de rencontre entre amis. Le promoteur a pour projets futurs d’implanter le restaurant dans chaque coin de Lomé, à l’intérieur du pays. « Et… pourquoi pas dans d’autres pays de la sous-région », ajoute-t-il avec ironie.