L’Union Africaine (UA) a annoncé l’opérationnalisation d’une Agence africaine du médicament. L’initiative a pour but de venir à bout au fléau de trafic des faux médicaments sur le continent. Cette annonce a été faite à la 72e session du comité régional de l’OMS à Lomé, tenue du 22 au 26 août 2022.
Pour éviter le fléau et le trafic des faux médicaments en Afrique, l’Union Africaine (UA), lors de la 72e session du comité régional de l’OMS, a annoncé l’opérationnalisation d’une Agence africaine du médicament. Cette agence qui sera logée au Rwanda aura pour rôle, dans un premier temps, d’assister les industries africaines dans le déploiement de leurs stratégies. Ensuite, d’appuyer la production locale et de réglementer ou renforcer les législations en matière de médicaments.
« Le traité a été adopté en 2019. Nous avions besoin de 15 pays, nous en sommes aujourd’hui à 23 pays qui ont ratifié le traité pour cette agence du médicament », a affirmé Dr Minata Samaté Cessouma, commissaire à la santé à l’UA. « Nous sommes en train de travailler à mobiliser de l’argent, et voir opérationnaliser l’agence. », a-t-elle ajouté.
L’un des défis de l’Agence africaine du médicament est d’allier le coût abordable des produits pharmaceutiques à la qualité, pour satisfaire efficacement les besoins des populations africaines, et les convaincre d’adopter les futurs produits « made in Africa », du point de vue des experts.