Au Nigeria, les médias locaux ont rapporté mardi 18 février 2025 qu’une explosion a eu lieu lundi soir sur l’Oléoduc Trans-Niger (TNP) à Bodo, une localité de l’État de Rivers située dans la région pétrolière du Delta du Niger. Cette explosion soulève des préoccupations pour le secteur pétrolier nigérian qui fait face à des défis structurels.
Une explosion de l’oléoduc Trans-Niger a secoué l’État de Rivers au Nigeria le 17 mars 2025. L’oléoduc qui s’étend sur 118 kilomètres a la capacité d’acheminer jusqu’à 450 000 barils de pétrole brut chaque jour. L’explosion de cette infrastructure va perturber l’industrie pétrolière nigériane et compromettre l’acheminement du brut vers les terminaux d’exportation.
L’explosion de l’oléoduc Trans-Niger survient alors que le Nigeria tente de stabiliser sa production pétrolière après plusieurs mois de fluctuations. En janvier 2025, le pays a atteint 1,539 million de barils par jour contre 1,485 million en décembre 2024, selon l’OPEP. Cette perturbation pourrait freiner la reprise et affecter les recettes pétrolières qui représentent plus de 80 % des exportations nationales. Face à cette situation, l’État fédéral a décrété un état d’urgence dans la zone affectée.
Exploité par Renaissance Group et la Nigerian National Petroleum Company Limited, l’oléoduc Trans-Niger joue un rôle important dans le transport du pétrole brut (onshore) depuis les champs terrestres jusqu’aux terminaux maritimes. L’explosion pourrait entraîner des retards dans l’approvisionnement et affecter le marché énergétique du pays. La nécessité de sécuriser les infrastructures pétrolières se pose à nouveau face aux risques d’attaques et d’accidents.
Renaissance Group a immédiatement envoyé une équipe d’enquêteurs sur le site pour évaluer les dégâts et identifier l’origine de l’incident. Le consortium, qui regroupe des sociétés comme Aradel Energy, First E&P, Waltersmith et ND Western, cherche à limiter les perturbations et à rétablir rapidement les opérations. La remise en état de l’oléoduc est une priorité pour réduire l’impact sur la chaîne d’exportation du pétrole nigérian.
Ce énième incident relance les débats sur la vulnérabilité des infrastructures pétrolières du Nigeria. Les autorités et les entreprises du secteur examinent des solutions pour éviter de nouvelles explosions et garantir un meilleur encadrement du transport du brut.