Annoncé sur ses comptes sociaux fin septembre, Kako Nubukpo, commissaire à l’Uemoa a publié, mercredi 12 octobre 2022, un nouvel essai intitulé : “Une solution pour l’Afrique : du néoprotectionnisme aux biens communs”. Dans cette œuvre de réflexion, l’économiste togolais appelle à réinventer le développement de l’Afrique.
Après la publication en 2019 de “L’urgence africaine : changeons le modèle de croissance !”, l’économiste togolais Kako Nubukpo a sorti, mercredi 12 octobre, un nouvel essai intitulé “Une solution pour l’Afrique : du néoprotectionnisme aux biens communs”. Dans cet ouvrage publié aux éditions Odile Jacob, à Paris, Kako Nubukpo prend position sur la « néo-mondialisation », portée depuis quelques mois par des économistes de Bretton Woods.
Le commissaire à l’agriculture, aux ressources en eau et à l’environnement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), à Ouagadougou, défend le recours à un protectionnisme écologique qui se traduirait, par exemple, par la mise en place de barrières à vocation écologique aux frontières des économies africaines afin de privilégier des circuits courts.
Il propose également la révision, dans sa totalité, des accords de libre-échange entre les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifiques) et l’Union européenne (UE) pour les rendre plus équitables. Connu pour sa prise de position contre le Franc CFA dans sa forme actuelle, Kako Nubukpo invite par ailleurs à un débat plus approfondi sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pour arriver à un « juste échange ».
“Une solution pour l’Afrique : du néoprotectionnisme aux biens communs” est donc un essai qui apporte encore une fois des pistes de solution aux problèmes du continent. « Il s’inscrit dans un devoir de génération. Celui de ne pas laisser les autres réfléchir et proposer des solutions à notre place », a-t-il indiqué.
Comme sait si bien le faire l’ancien ministre de la Prospective et de l’évaluation des politiques publiques du Togo, ce nouvel essai vient remettre beaucoup de sujets qui semblaient être oubliés sur la table des discussions.