Le Togo fait un nouveau pas dans la préservation de ses aires protégées en créant l’Office National des Aires Protégées (ONAP). Cette entité autonome sera chargée de la gestion, de la préservation et du développement de ces zones pour l’environnement et la biodiversité.
L‘Office National des Aires Protégées (ONAP), établi sous la forme d’un établissement public à caractère administratif, bénéficie d’une autonomie de gestion administrative et financière. Il est placé sous la tutelle technique du ministère chargé de l’environnement et la tutelle financière du ministère de l’Économie.
L’Office National des Aires Protégées (ONAP) vise à garantir une gestion transparente et efficace des aires protégées du Togo. Il a pour objectif principal de définir une vision stratégique et financière à long terme, tout en opérant dans un cadre budgétaire cohérent.
L’entité jouera un rôle essentiel dans la mise en œuvre de la politique forestière nationale en ce qui concerne la gestion durable des parcs nationaux, des réserves de faune, des réserves de gestion des habitats et des espèces, des zones de gestion des ressources naturelles, des zones d’intérêt cynégétique et des jardins zoo-botaniques.
En outre, l’office facilitera la mise en œuvre de projets et de programmes de développement visant à soutenir les communautés locales vivant à proximité des aires protégées. Il créera un cadre propice à la gestion participative des aires protégées par les populations et le gouvernement. Cela se traduira par une meilleure coordination des initiatives, une durabilité accrue des réalisations et une mobilisation adéquate des ressources.
Le Togo compte actuellement 83 aires protégées, couvrant 14 % de sa superficie totale. Une loi est en cours de préparation pour renforcer la gestion de ces espaces précieux, témoignant de l’engagement du gouvernement envers la protection de l’environnement et la conservation de la biodiversité.
La création de l‘Office National des Aires Protégées (ONAP) est un pas en avant pour le Togo vers une gestion plus efficace et une utilisation durable de ces aires protégées.