Les autorités ivoiriennes ont mis en place un atelier de trois jours à Abidjan pour développer le projet cacao-éco. Le programme intègre l’agroécologie dans la production de cacao et cible trois zones stratégiques : Adzopé, Divo et San Pedro pour limiter la déforestation et préserver la fertilité des sols.
En Côte d’Ivoire, INADES-Formation, l’Institut Africain pour le Développement Économique et Social, a lancé le mercredi 19 mars 2025 le projet cacao-éco. Ce programme bénéficie du soutien financier de l’Agence Française de Développement (AFD). L’objectif est d’adopter des pratiques agroécologiques afin d’améliorer la production cacaoyère du pays.
Le projet consiste à construire des sites de fabrication d’intrants biologiques. Ces infrastructures profiteront directement à 750 producteurs et à dix coopératives agricoles. Les villes ivoiriennes concernées par cette initiative sont Adzopé, Divo et San Pedro.
Cette initiative devient encore plus importante face aux défis posés par le changement climatique. La production de cacao a été impactée ces dernières années, mais continue de progresser. Selon Kouamé Alphonse, directeur des programmes d’INADES-Formation, « il est essentiel d’accroître la production tout en préservant l’avenir de la cacaoculture et des écosystèmes ».
Il faut rappeler que l’Union européenne a également instauré des réglementations strictes concernant l’importation de fèves de cacao. Ces règles interdisent l’importation de fèves provenant de terres déforestées. De ce fait, les producteurs doivent désormais se conformer aux exigences de géolocalisation des parcelles et de traçabilité. Toutefois, ils ont demandé des délais pour s’adapter aux nouvelles normes.