Face à l’implantation anarchique des stations-service au Togo, les autorités du pays envisagent la mise en place de certaines mesures pour mieux les encadrer.
Mardi 16 avril dernier, David Wonou Oladokou, ministre en charge de l’environnement a effectué plusieurs déclarations dans ce sens. Il était en visite de terrain dans la périphérie Nord-Est (Kégué-Djagblé) de la capitale pour vérifier l’impact d’un projet de construction d’une station d’essence sur les riverains.
Le ministre a donc pris la décision de mettre fin à la délivrance des certificats de conformité environnementale, sans aucun suivi préalable. M. Oladokou a surtout déploré la proximité des stations-services (surtout à Lomé), qui ne respectent aucune mesure de distanciation : « Il faut envisager au-delà de ces implantations, l’aspect sécuritaire, car si un incendie se produit dans ces conditions, cela engendrera inévitablement une catastrophe », a-t-il déclaré.
Au Togo, pour démarrer la construction d’une station-service, il faut préalablement avoir un certificat de conformité environnementale, auquel se joindront des recommandations du ministère et des engagements pour le respect des normes.
Pour l’officiel, il est nécessaire d’exiger un minimum de distance entre les infrastructures. « Au Burkina ou au Cameroun par exemple, il faut au minimum 500 mètres entre deux stations, mesurables à partir des extrémités adjacentes », a-t-il dit.