À Brazzaville, le gouvernement a enclenché une nouvelle stratégie pour combattre le chômage des jeunes. Le lundi 19 mai, un programme de formation a été lancé au profit de plus de 1000 jeunes, dont 500 filles, dans plusieurs secteurs clés comme le bâtiment, l’agriculture, l’industrie et les services.
Le Congo-Brazzaville lance un nouveau projet pour combattre le chômage. Cette initiative, pilotée par l’Agence nationale pour l’emploi (ANE), s’adresse spécifiquement à des jeunes déscolarisés ou sans emploi, âgés de 18 à 35 ans, vivant dans les zones urbaines et périurbaines de Brazzaville.
Deux parcours leur sont proposés notamment l’apprentissage d’un métier ou l’auto-entrepreneuriat. Pour l’instant, c’est le premier qui démarre, aussi bien dans la capitale qu’à Pointe-Noire. Le second, encore en phase de finalisation, devrait suivre dans les prochaines semaines.
« L’unité de gestion de ce projet a travaillé d’arrache-pied pour réunir les conditions idoines de mise en œuvre des activités relatives aux formations des jeunes », explique la ministre des Affaires sociales du Congo-Brazzaville, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.
Ce projet pour combattre le chômage s’inscrit dans une série d’actions menées ces dernières années pour enrayer un chômage des jeunes estimé à 42 % en 2021, selon les données de la Banque mondiale. Un taux particulièrement élevé qui accentue les tensions sociales et réduit les perspectives économiques du pays.
Depuis 2014, le Projet des compétences pour l’employabilité (PDCE) a déjà permis de former plus de 11 000 jeunes. En 2024, le Congo a également reçu 10,3 millions d’euros de l’AFD et de l’Union européenne pour former 5000 jeunes supplémentaires dans des filières alignées avec les besoins du marché du travail. Cette même année, le projet Stagi a été lancé, pour offrir des stages professionnels à 10 000 jeunes diplômés au chômage.
