Sur la période 2024-2026, les projections tablent sur une croissance moyenne annuelle du PIB réel de 7% en lien avec la mise en œuvre des projets de la Feuille de Route Gouvernementale 2020-2025 et le renforcement des activités de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA). La croissance sera soutenue par le dynamisme attendu dans les différents secteurs d’activités.
La croissance économique devrait s’établir autour de 7% sur période 2024-2026. Selon le document Stratégie d’endettement à moyen terme 2024-2026, la croissance proviendra de l’efficacité des différents secteurs d’activités.
Ainsi, dans le secteur primaire, le taux de croissance est attendu à 6,6% en 2026, avec une progression annuelle moyenne de 6,3% entre 2024 et 2026. Elle serait tirée essentiellement par les branches agriculture, élevage et pêche et dans une moindre mesure par les branches Sylviculture, exploitation forestière et Pêche et aquaculture. La croissance de l’agriculture est projetée à 6,4% en 2024 et 6,6% à l’horizon 2026, soit une progression annuelle moyenne de 6,4%.
La dynamique de croissance du secteur secondaire devrait continuer sur la période sous revue, dans un contexte de poursuite de l’exécution des projets structurants de la Feuille de route gouvernementale. Cette orientation du secteur serait soutenue, notamment, par la fabrication de produits alimentaires, la fabrication de matériaux de construction, la production et la distribution d’électricité et de gaz, la construction et les autres activités manufacturières. Globalement, l’activité du secteur secondaire est attendue en hausse de 7%.
Le secteur tertiaire devrait aussi poursuivre sa dynamique de croissance en liaison avec les performances attendues dans les autres secteurs d’activités de l’économie. Ainsi, son activité progresserait en moyenne de 7% sur la période 2024-2026 contre 4,4% sur la période 2020-2022. Toutes les branches d’activités contribueraient au renforcement du dynamisme attendu dans le secteur tertiaire, et plus particulièrement le commerce, les transports et les services d’hébergement et de restauration.
Du côté de la demande, les investissements publics prévus dans les infrastructures économiques et l’amélioration du climat des affaires devraient stimuler l’investissement privé. Les investissements passeraient de 1.281,7 milliards en 2024 à 1 588 milliards en 2026 grâce aux dépenses d’investissements publics prévus dans la Feuille de route gouvernementale et les investissements privés annoncés sur la PIA. La consommation finale connaîtrait une hausse de 16,2%. Le PIB nominal évoluerait de 6 096,6 milliards en 2024 à 7 295,2 milliards en 2026, soit une progression de 9,4% en moyenne par an sur la période.
S’agissant des prix, les prévisions indiquent un taux d’inflation qui serait maintenu dans les limites de 3% à moyen terme, notamment grâce aux bonnes performances attendues dans le secteur agricole et par ricochet un bon approvisionnement des marchés en produits vivriers ainsi que les mesures prises pour lutter contre la hausse des prix.