Filière coton au Togo – La Fédération nationale des groupements de producteurs de coton du Togo (FNGPC) a dévoilé des perspectives encourageantes pour la campagne agricole 2023-2024 au Togo. Elle a fixé les prévisions lors de la présentation de son bilan annuelle à Kara, pour une meilleure production du coton que les années précédentes.
La Fédération nationale des groupements de producteurs de coton du Togo (FNGPC) veut faire de la filière coton au Togo, un maillon fort de l’économie nationale. Lors de la présentation de son bilan annuel à Kara, la fédération a révélé ses ambitions pour les prochains rendement du coton.
Pour la campagne agricole 2023-2024 au Togo, la FNGPC compte atteindre au moins 93 500 tonnes de coton-graine, soit presque le double de cette année qui s’est élevée à 46 549 tonnes. L’objectif est de rehausser le niveau de production de la filière coton au Togo. Aussi, de combler les pertes des campagnes précédentes, qui ont affiché une baisse de 11 % en 2022-2023 et une chute de près de 25 % l’année précédente.
Pour atteindre ces objectifs, la FNGPC vise une augmentation substantielle pour une superficie de 110 000 hectares, par rapport aux 66 017 hectares emblavés lors de la dernière campagne. Cela se traduirait par un rendement moyen de 850 kg/ha, bien supérieur au rendement de 705 kg/ha enregistré cette année.
La filière coton au Togo : les raisons de faible production
Les performances obtenues dans la filière coton au Togo ces dernières années sont décevables. Ces résultats proviennent de plusieurs raisons, dont la démobilisation des producteurs au profit de la production du soja, l’impact des aléas climatiques et l’invasion de nouveaux ravageurs.
Malgré les difficultés que rencontre le secteur, la FNGPC reste déterminée à redynamiser la production de l’or blanc à partir de la campagne agricole 2023-2024 au Togo.
L’atteinte de cet objectif permettra à la filière de pouvoir satisfaire les demandeurs. Particulièrement, les premières usines de transformation de la fibre en vêtements de la PIA, qui auront besoin de la matière première pour tourner à plein régime à partir de 2024.