Afreximbank : le FEDA signe un nouveau contrat avec trois pays membres

Les Républiques du Kenya, du Congo et du Tchad ont signé l’Accord d’établissement du Fonds pour le développement des exportations en Afrique (FEDA). Les trois pays s’engagent à améliorer les investissements dans leurs projets de développement. 

Le FEDA, filiale d’investissement d’impact de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a eu trois nouveaux adhérents. À travers ce nouveau contrat du  FEDA, le Kenya, le Congo et le Tchad veulent accroître leur développement économique. Ce, en passant par l’industrialisation, le commerce intra-africain et le développement des exportations. Le partenariat entre le FADA et ces pays, a déjà pris effet au Kenya, avec des discussions sur des projets d’investissement stratégiques.

« L’adhésion de la République du Kenya, de la République du Congo et de la République du Tchad à l’accord d’établissement de FEDA sont des étapes importantes qui devraient catalyser davantage d’investissements de FEDA en faveur de l’industrialisation et du développement des exportations à valeur ajoutée de ces pays », a confié le professeur Benedict Oramah, Président d’Afreximbank et du conseil d’administration de FEDA.

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L’accréditation successive des pays membres d’Afreximbank au FEDA, après le Rwanda, le Togo, la Mauritanie, la Guinée, le Soudan du Sud ou le Zimbabwe, est significative. Cela montre que les pays africains prennent conscience du retard économique du continent à l’échelle mondiale. Ainsi, ils augmentent les moyens d’investissement pour accroître la puissance de production des entreprises africaines.

Le FEDA a déjà effectué des investissements stratégiques en République du Congo et au Tchad par le biais de son investissement dans Arise IIP, notamment pour les  Plateformes Industrielles du Congo et de Laham Tchad. 

Le FEDA

Le Fonds pour le développement des exportations en Afrique (FEDA) a été créé pour fournir des fonds propres, des quasi-fonds propres et de la dette aux pays bénéficiaires. L’objectif est de financer le déficit de financement de plusieurs milliards de dollars nécessaire à la transformation du secteur du commerce en Afrique

Le financement vise plus les services financiers, la technologie, les biens de consommation et de détail, l’industrie, le transport et la logistique, l’agro-industrie. À cela, s’ajoutent les infrastructures auxiliaires d’appui au commerce, telles que les parcs industriels.

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