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Tunisie : Bolt disparaît sans bruit après sa suspension contestée

Bolt Tunisie Bolt Tunisie

L’application de transport Bolt ne fonctionne plus en Tunisie. Depuis le vendredi 9 mai, les utilisateurs qui tentent de l’ouvrir tombent sur un message indiquant que le service n’est « pas encore disponible ici ». Un message qui marque la fin discrète de la plateforme dans le pays, sans explication officielle de la part des dirigeants.

Bolt a définitivement quitté la Tunisie après une suspension contestée. L’entreprise d’origine estonienne, s’est implantée dans le pays en 2019. Très vite, elle s’est imposée comme l’une des solutions les plus utilisées pour se déplacer dans les grandes villes comme Tunis, Sfax ou Sousse. À travers son application, elle permettait à plus de 5 000 chauffeurs, pour la plupart indépendants, de générer des revenus dans un contexte économique déjà fragile.

Mais tout a basculé le 24 mars 2025. Les autorités tunisiennes ont annoncé la suspension de plusieurs plateformes de transport, dont Bolt. Le gouvernement soupçonne la structure de blanchiment d’argent, de fraude fiscale et d’exercice illégal de l’activité. Malgré cette suspension, Bolt Tunisie était restée partiellement active, ce qui a entretenu la confusion pendant plusieurs semaines.

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Ce flou a finalement pris fin avec la désactivation totale de l’application, intervenue le 9 mai 2025. Bolt Tunisie n’est plus accessible sur aucun appareil testé localement. Les chauffeurs ne peuvent plus travailler via la plateforme, et les clients n’ont plus accès au service.

Les mesures prises contre Bolt ont été strictes. L’entreprise a été radiée du registre national des entreprises, ses bureaux ont été fermés, et des avoirs bancaires estimés à 12 millions de dinars tunisiens (environ 3,9 millions de dollars) ont été gelés. De son côté, la société a toujours nié les accusations. Elle affirme avoir respecté la loi tunisienne et déplore n’avoir pas eu la possibilité de se défendre devant la justice.

Pour de nombreux chauffeurs, cette fermeture est un coup dur. Elle intervient dans un contexte économique difficile, marqué par un taux de chômage élevé, qui atteignait 16 % au troisième trimestre 2024, selon l’Institut national de la statistique.

Magazine panafricain

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