Le monde entier célèbre le 3 mai 2024, la journée mondiale de la liberté de la presse. Cette année, la célébration est consacrée à la crise environnementale dans le monde
Les journalistes de par le monde ont célébré le 3 mai la journée mondiale de la liberté de la presse 2024. Cette célébration qui en est à sa 31ᵉ édition est consacrée cette année à l’importance du journalisme et de la liberté d’expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale actuelle.
Selon l’Organisation des Nations Unies, la prise de conscience de tous les aspects de la crise environnementale mondiale et de ses conséquences est essentielle pour construire des sociétés démocratiques et le travail journalistique est indispensable à cette fin.
« Les journalistes sont ainsi confrontés à d’importants défis lorsqu’ils recherchent et diffusent des informations sur des questions d’actualité, telles que les problèmes liés aux chaînes d’approvisionnement, les migrations climatiques, les industries extractives, l’exploitation minière illégale, la pollution, le braconnage, le trafic d’animaux, la déforestation ou le changement climatique », indique l’ONU, ajoutant qu’il est crucial d’assurer la visibilité de ces questions pour promouvoir la paix et les valeurs démocratiques dans le monde entier.
L’organisation souligne par ailleurs que dans le contexte de la triple crise planétaire, les campagnes de désinformation mettent à l’épreuve les connaissances et les méthodes de recherche scientifique.
Selon les Nations unies, les attaques contre la validité de la science constituent une menace sérieuse pour un débat public pluraliste et éclairé. En effet, les informations trompeuses et fausses sur le changement climatique peuvent, dans certains cas, susciter le doute et l’incrédulité quant aux questions environnementales, à leur impact et à leur urgence, sapant ainsi les efforts internationaux pour y remédier.
Pour rappel, le 3 mai a été proclamé journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la conférence générale de l’UNESCO en 1991.
Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias.